Note d’intention

Projet Globe. Le titre est encore provisoire. Le travail n’est pas encore commencé.
Alors, je pose ici les premières visions du spectacle.
À travers ce globe, je vois la construction du pouvoir, j’y vois Atlas qui porte le monde, j’y vois James Bond et ses multiples gadgets, je vois un monde qui s’entre-ouvre. J’imagine un hélicoptère qui s’en échappe dans un nuage de fumée, de l’eau qui en jaillit, un énorme coup de vent qui emporte tout sur son passage, un bateau qui se gonfle subitement…

Je ne voudrais pas que cela parle du monde qui va mal, je ne veux pas parler des inégalités, ni de dominations, ni de dérèglement climatique, ni encore de fin du monde, même si c’est là en réalité le cœur même du sujet. Et le fait est que chacune de mes créations aborde, d’une manière ou d’une autre, la question du territoire et de ses frontières. Frontière intime dans Sur le rivage, animales dans Sortir du bois, et probablement frontières géopolitiques dans ce projet. Mais à chaque fois je cherche le chemin de traverse, le bon angle pour évoquer mon sujet, autrement…

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J’aimerais une mise en scène qui joue non pas la destruction, mais la déconstruction, dans une joie contagieuse et salvatrice, je voudrais que ça vole, que ça brille, que ça boule à facettes…